" And I think to myself, what a wonderful world... "
...

30 octobre 2015

DEPART // VERSION 2

Nous sommes déjà le 30 octobre, Damned !!!
C'est l'anniversaire de Ben et dans quelques jours un petit nouveau dans la Gigo's family devrait pointer le bout de son nez...

C'est passé si vite.
Moi qui en quittant mes amis calédoniens, leur disait que 2 mois et demi ça devrait aller pour avoir le temps de revoir tout le monde et de s'organiser pour la suite, moi qui disait que l'on ne ferait pas de tour de France ...

Bon.
C'est passé bien plus vite que prévu. Et je n'ai pas eu le temps de faire tout ce que j'aurai aimé : repasser à Vannes, Nantes et Paris, aller faire un tour à l'Agrocampus, voir 2-3 copains sur Bordeaux, aller me balader sur la côte nord bretonne, voir les copains de la fac, passer un WE près d'Angers, faire décrocher plus qu'un "salut-ouais" à mon frère les derniers jours ici, prendre le temps de trier-organiser-gérer blog et photos, voir plus ma nièce ...

On a quand même fait BEAUCOUP de choses ici, un rythme effréné qui a du vous paraître parfois un peu speed...

Il est temps d'un petit bilan franchouillard.

8250 bornes parcourus sur les routes françaises, en plus des 17000 kms parcourus pour arriver en France.
105 bouilles vues
1 nouveau/vrai téléphone
1 nuit avec une copine
42 repas de retrouvailles 
A peu près autant en saucissons
Les jours sans un verre d'apéro se comptent sur les doigts d'une main ... (outch les kilos)
2 sessions de bodyboard
1 demi-douzaine de douzaines d'huîtres (on capitalise pour les manques à venir)
4 sessions de chasse (araignées, mulet, seiche)
1 session de pêche infructueuse
6 vaccins
1 coloc de l'amour
1 sinusite, 2 rhumes et d'autres trucs en -ite ... sans doute liés aux vaccins
6000€ de budget "back to France" (outch !) 
1 beau cadeau par ma maman : un NIKON D5300 !!!! 
1 vide-grenier d'enfer où l'on a pu écouler une bonne partie de nos affaires, débarasser mes grands-parents et arrondir les fins de mois
1 nombre incalculable de gens bizarres sur leboncoin
Des kilos de fromage en tout genre (outch les cuisses !)

 

Et donc 9 kg de gras supplémentaire à nous deux !!


Tous vous revoir nous a surtout fait réaliser que même après 2 ans (ouuuh c'est long dit comme ça) vous êtes restés les mêmes, nous aussi et que nos relations restaient les mêmes !
Et cela rassure sachant que l'on vous refait le même coup ! 
L'unique différence concerne tous ces bébés (13) nés en notre absence qui ont en plus pris le temps de grandir et de ne plus être des bébés ... et vont continuer ! 

Et oui.
Nous sommes dans une dynamique de voyage qui nous plait beaucoup, BEAUCOUP, BEAUCOUP. Nous avons plein de projets qui changent et évoluent toutes les semaines. Et comme rien ne nous empêche de les réaliser maintenant, et bien on se jette à l'eau et on en profite un maximum.
La prochaine étape c'est donc un nouveau continent et un gros, l'Asie. Tout est nouveau pour nous. Nouvelles langues. Nouvelles cultures. Nouvelles gastronomies. Nouveaux paysages. nouveaux partages. Nouveaux transports. Nouveaux rêves.

(credit : l'atelier cartographik)

Mais plus précisément nous voilà rendus en Thaïlande. Pour au moins les 2 prochains mois, Edouard va suivre une formation pour devenir moniteur d'apnée, à Ko Tao. Une île de 21 km², de quoi avoir le temps de bien la découvrir.

Moi pendant ce temps, j'ai plein de projets en tête liés à la création d'un blog et d'un site ou à diverses formations dans le tourisme ou j'irai prendre des cours de yoga ... ou j'irai à la plage ...

Après 2 mois sur Ko Tao, nos plans commencent à être flous ... va-t on rester plus longtemps si Gigo trouve un contrat ? Va-t-on barouder en Thaïlande ? Va-t-on visiter le Laos, le Cambodge et le Vietnam ? Retourne-t-on en Nouvelle-Zélande ? Essayons-nous l'Australie ? Nous lançons nous dans une grande entreprise au Vanuatu ??? Whaaaatttt ????
Cela reste bien bien flou.

Ce qui est sûr, c'est qu'on a encore envie de parcourir le monde !


Bon histoire de rassurer, on s'est quand même préparé un minimum, entre deux soirées ou dîners.
De la paperasse en tous sens (assurance santé française, droits calédoniens, forfait mobile...), un peu de sport (pour Gigo, moi je fais des réserves je vous l'ai dit), de la lecture, BEAUCOUP de lecture : guides de voyage, forums de voyage, magazines de voyages, blogs de voyages, gens du voyage (nos copains voyageurs quoi!). La demande de visa à l'ambassade, le permis international à renouveler, l'assurance santé expat à souscrire, la résiliation de nos comptes étrangers, la résiliation de nos téléphones, le suivi du courrier, les visites chez les banquiers.



Les visites chez le médecin, quelques bricoles à racheter chez Decathlon, la préparation apnéique de Gigo, 2-3 mots thaï à apprendre, la prise en main de mon appareil photo, le tout entre deux visites amicales ou tri d'affaires...
Je vous le dit, j'ai bossé comme une dure, Gigo est fin prêt pour ses cours !!

 

BON.
On est peut-être pas si prêts que ça !
Donc advienne que pourra.


Nous décollons à 14h30.

17 septembre 2015

Our life ...

Un article bien intéressant dans lequel je nous retrouve, paru sur le site "retourenfrance.fr"

L'expatrié d'aujourd'hui est un explorateur volontaire
Loin des clichés qui ont la peau durel'expatrié(e) d'aujourd'hui (et surtout, de demainn'est pas un quarantenaire parti vivre sous les cocotiers avec sa femme et ses enfants pour le compte d'une grosse société francaise. Il n'est pas grassement payé, et personne ne prends en charge pour lui toutes les formalités qu'il faut effectuer au départ et au retour (si ce n'est ses parents, à coup de lettres recommandées et de colis improvisés). Ce n'est pas un privilégié, ce n'est pas un nantis. Ce n'est pas non plus un ingénieur sorti d'une grande école de France, ni même un homme d'affaire industriel ou agroalimentaire. Il (ou elle) a depuis longtemps déposé son chapeau de colon au vestiaire : l'expatriation d'aujourd'hui n'en est plus vraiment une pour les francais, et beaucoup d'européens. C'est une nouvelle forme hybride de mobilité, quelque part entre l'exploration volontaire, l'immigration, l'émigration et le voyage.
C'est l'expression d'un désir d'exister autrement, mieux, plus loin, d'essayer, de tester, et de prendre ses décisions pour l'avenir en toute connaissance de cause. Cette génération là ne croit pas les autres sur parole : elle veut tester.
Cette mobilité est beaucoup moins linéaire que l'expatriation classique : elle se dessine au gré des opportunités, de pays en pays, sur des durées plus courtes et des déménagements plus fréquents. Parfois, elle commence par une année d'échange ERASMUS , puis s'est poursuivie par un Permis Vacances Travail (PVT), ou un contrat VIE (Volontariat International en Entreprise). Il y a aussi ceux qui partent en chantiers humanitaires le temps d'un été, puis partent faire un tour du monde en couple ou entre copains.
Certains poseront leur valise au Viet Nam ou en Chine, d'autres profiteront du PVT pour trouver un employeur et décrocher un visa de travail en Nouvelle-Zélande. De là ils iront faire le tour de l'Asie du sud-est en "sac-à-dos", et décideront peut-être d'y rester travailler un temps, parfois légalement, parfois en dehors des autorisations inscrites sur leurs visas. Pour d'autres encore, c'est un séjour au Québec débuté "en touriste" qui se transforme en immigration plus durable, toujours dans le stress de voir son visa renouvellé, accepté ou prolongé. Seulement 20% de ceux qui ont "essayé" le Québec entre 2000 et 2010 sont allés jusqu'à une demande de résidence permanente.

L'expatriation d'aujourd'hui est plus jeune, plus paritaire, plus diversifiée

Beaucoup plus paritaire que l'expatriation classique qui dominait les années 1970, 80 et 90, l'expatriation de la génération PVT est aussi beaucoup plus diversifiée, plus diplômée, et d'origines sociales plus variées. On y compte autant de jeunes hommes que de jeunes femmes, contrairement à l'expatriation sous contrat classique qui compte, encore aujourd'hui, plus de 91% de messieurs suivis par leurs femmes (qui quittent alors tout), et donc seulement 9% de "conjoints hommes accompagnants" (source : étude Expat Value, Septembre 2015). Cette expatriation là (contrat de travail avec une entreprise francaise), représentent en 2015 seulement 12% du total de la population francaise expatriées. 
Les expatriés d'aujourd'hui sont des aventuriers qui n'attendent pas d'avoir la sécurité de l'emploi à l'étranger pour se lancer : ils partent d'abord, et improvisent ensuite. Cela donne majoritairement lieu à une mobilité en solo, parfois en couple, beaucoup plus rarement avec des enfants.
On y trouve toutes les origines sociales : des milieux les plus privilégiés au milieux les plus modestes. L'expatriation ne coûte plus très cher, on se lance avec le budget minimum requis par les pays (souvent 1500 à 3000 € pour entrer sur le territoire en PVT), et assez pour prendre l'avion en sens inverse. Pour le reste, on gagne sa vie sur place au gré des rencontres et des opportunités. Ceux qui ont fait des études universitaires rencontrent ceux qui viennent d'autres horizons, et parfois, de la ville voisine en France. Entre jeunes, on se rencontre "au cul du van" au pied de l'Ayers Rock : l'élagueur d'Alsace, l'ouvrier réparateurs d'ascensseurs à Paris et le moniteur de snowboard de Morzine se mélangent et rencontrent les autres aventuriers venus d'Allemagne, de Malaisie ou d'Italie pour eux aussi explorer le monde.

L'expatrié d'aujourd'hui ne planifie pas son retour

Alors que le retour fait partie intégrante de tout contrat d'expatriation classique (avec une date de début et une date de fin), ces nouvelles démarches exploiratoires et intuitives excluent pour la plupart toute perspective de retour. Si le retour est tout de même envisagé, il semble si lointain dans une vie de débrouillardise au jour le jour, faite de rebondissements et d'imprévus, que personne ne l'anticipe vraiment. On s'y retrouve souvent confronté, soit dans l'angoisse car le visa arrive à terme et que le retour s'impose trop tôt, soit avec une certaine nonchalance liée à la certitude d'être parfaitement chez-soi en France et de ne n'y rencontrer aucune difficulté.
Au delà des aspects administratifs qui représentent d'importants obstacles, il y a la précarité financière de ces nouveaux expatriés qui rend le retour complexe et très stressant : au bout de plusieurs années "sur la route", sédentaire ou nomade, rares sont ceux qui sont parvenus à mettre de l'argent de côté. Les petits boulots ont parfois permis de décrocher d'autres emplois plus avantageux, mais les coûts associés au retour (transport, logement, recherche d'emploi) sont trop élevés pour permettre de conserver assez de moyens pour vivre les premiers mois en France.
Ceux qui reviennent aujourd'hui en France après une expatriation n'ont pas les poches pleines. Ils sont au contraire souvent en situation de précarité, l'épargne (souvent mince) ne permettant pas en France d'accéder au logement. Le manque de référents bancaires de confiance à qui s'adresser en France occasionne souvent un rapatriement maladroit des devises, et une grande perte de pouvoir d'achat en France. La majorité de ces jeunes expatriés seront allocataires du RSA et demandeurs d'emploi lors de leurs premiers mois de retour en France.

Le développement des outils pour accompagner la nouvelle expatriation : innovons, et vite


Jeunes, aventuriers, débrouillards, les expatriés d'aujourd'hui (et ceux qui composeront la grande majorité des Francais de l'étranger pour les années 2010 et 2020) ne sont en aucun cas les privilégiés capricieux que beaucoup les accusent d'être. Ils ont pris d'énormes risques, sont passées par des expériences identitaires et émotionnelles d'une grande intensité. Ils ont le mérite d'être partis sans rien demander à personne, et surtout ils n'ont rien attendus de la France durant ces années d'aventure. Au retour, ils peinent encore à valoriser la richesse de leur expérience, qui devrait pourtant constituer pour les employeurs et la société francaise une garantie de confiance, d'engagement et d'intelligence. Qu'ils peinent à retrouver leur place est alors tout à fait logique : les mieux acceuillis trouveront la force de valoriser leur différence, mais beaucoup repartiront.
A nos administrations, nos employeurs et nos compatriotes sédentaires de s'adapter à ceux qui sont allés plus loin qu'eux. Les accompagnants (coach, consultants, formateurs, DRH mobilité, etc.) de l'expatriation d'hier doivent impérativement adapter leurs méthodes de travail pour répondre aux besoins de cette nouvelle expatriation. Les services aux expatriés ne doivent plus être un produit de luxe, car le public cible est désormais beaucoup plus nombreux, éduqué, mais ne dispose pas d'un budget à 4 chiffres pour répondre à ses problématiques concrètes, et urgentes. Les nouveaux expatriés sont hyperconnectés, ils veulent des services digitaux simples, efficaces, gratuits, de l'entraide, de l'économie collaborative, de la bienveillance et du bon sens au sein d'une communauté de confiance qui a connu les mêmes problématiques qu'eux.

15 septembre 2015

Vide-grenier en France


Chers amis, chère famille,
Le temps est venu pour nous ... avec 2 ans de retard ... de faire le tri dans nos affaires accumulées !! Nous nous séparons donc d'une grande partie de ce qui a pu constituer nos chez-nous ... Avant de céder tout ce qui restera à Emmaüs ou à la déchetterie pour ce qu'ils ne prendront pas.
On s'est donc dit que certains de ces meubles/objets/fringues pourraient intéresser certains d'entre vous ! Car en plus du côté utile ou décoratif, ils vous apporteraient un peu de nous chez vous, vous permettant ainsi de régulièrement penser à nous, ce qui inconsciemment nous comble de joie.
Nous avons donc classés ces "trucs" en trois albums photos : - Le bric-à-brac. Un peu de tout. - Fringues-shoes girls. Pour les filles ou pour vous messieurs qui souhaitent affirmer votre part féminine. - A vendre. Ceux que l'on met en vente sur "le bon coin" mais qui peuvent aussi vous plaire ... Prix indiqué sous les photos.
Voilà, comme nous repartons voyager, nous ne vous donnons pas ces objets au sens propre du terme mais les vendons au prix rond d'1€ symbolique. Bien sûr, si vous voulez ou estimez que cela en vaut un peu plus, libre à vous de donner un peu plus ... cela nous servira pour le voyage avec prolongation du blog à l'appui émoticône smile
J'envoie ce mail/message à pas mal de personnes ... Donc la démarche à suivre pour réserver l'un de ces "trucs" est simple : - Ce sont des albums Picasa avec photos, sous lesquelles un commentaire est possible si vous avez un compte - Sinon vous m'envoyez un message perso par facebook, par mail : gaelle.roussel56@hotmail.fr, par texto : 0750350217 avec votre "réservation", le descriptif et votre nom bien évidemment ! Exemple : "Je veux le soutif rouge de Gaëlle. Signé Choupi" émoticône smile - Ainsi fait, nous validons la réservation et supprimerons de cet album les "trucs" convoités afin de le mettre à jour - Evidemment vous aurez compris que ce sont les premiers qui réservent qui repartent avec ...
Ils ne sont pas tous en super état, mais au lieu de les jeter, s'ils peuvent finir leur vie avec vous ...
Pour les fringues de fille, les tailles sont M ou 38 en général ... parfois L ... et taille 39 pour les chaussures Voili voilou, Si vous avez des questions concernant ces "trucs", n'hésitez surtout pas !!!
Ces albums photos seront donc mis à jour toutes les semaines. A la suite desquelles, je vous relancerais avec un mail histoire de motiver les troupes !
A la mi-octobre, ce qui n'aura pas été convoité par vous sera tout simplement éliminé de notre vie et donc de la votre ! émoticône cry
Pour ceux qui ne sont pas du tout intéressés et pour donc éviter tout harcèlement intempestif de ma part et début de haine de votre part, je vous conseille vivement de répondre à cette invitation par un mot doux de refus. Par exemple, en me disant : "Non, ma jolie Gaëlle, je ne suis pas intéressé(e) par votre "happysouk". Merci quand même. Bisous, caresse"
Ainsi, je vous radierai immédiatement de cette mail-liste d'actualisation.
Pour info, tout ça est à prendre principalement à Rennes avec éventuellement possibilité de les amener sur Vannes ou Nantes ... Pour ce qui est transportable dans un sac et que vous vous situez sur notre route, on peut vous l'amener ... Nos prochains arrêts étant liés à la famille : Bordeaux, Toulouse, Paris

Les liens : 

03 août 2015

Jour J : Tata !!

Nous y voilà, nos dernières heures sur le sol calédonien...
Ces dernières semaines ont été longues et étranges. Partagés entre l'aventure qui redémarre, l'excitation de rentrer en France et la nostalgie de quitter ce pays et les gens qui nous entourent et composent notre vie ici depuis un 1 an et demi maintenant.
Ce n'est pas aussi simple que l'on se l'imaginait ! Ca ne l'est jamais de quitter un endroit qui a été un chez soi quelque soit la durée que l'on y a passé et le fait de s'être attaché à des gens ne facilite pas le départ, bien au contraire !!

Nous ne sommes pas friands d'au revoir, je n'aime pas cette idée !! Mais on préfère partir en se disant à bientôt, après tout, qui sait où nous serons l'an prochain, certainement pas nous !!

Donc amis et famille calédoniens, merci pour tous ces moments passés avec vous, merci de nous avoir fait découvrir cette Calédonie qui continue de nous faire rêver, merci d'avoir supporté nos humeurs, nos découvertes, nos fous rires, nos projets, merci de nous avoir véhiculé, de nous avoir immergé, de nous avoir soigné, de nous avoir nourri, de nous avoir accueilli.

Et à bientôt donc.


02 août 2015

Honeymoon à l'Ile des Pins

Bon non je rigole.
Ce n'était pas une honeymoon.
On a juste fêté nos 6 ans.
Et au passage le fait que Gigo ait accepté ma demande de Pacs. Je ne suis pas sûre qu'il ait vraiment compris en fait. Il a juste souri. Ou alors...


Cela commençait à faire un long moment que l'on ne s'était pas fait un WE en amoureux, n'ayant pas tous mes WE de libre. Donc là on a profité de l'occasion pour se faire sacrément plaisir et s'offrir le luxe et les 5 étoiles du Méridient sur une île que l'on avait pas encore découvert, l'île des Pins.

Cette île aussi appelée Kunie est située dans le Lagon Sud. Parlà.


Elle est très touristique, avec donc de multiples hôtels et de nombreux cruise ships y déversant leur lot de touristes. Cela dit il faut tomber au bon moment car parfois pas de cruise ships et donc beaucoup moins de monde à arpenter l'île et les plages. Comme son nome l'indique également elle est blindée de pins colonnaires qui me font littéralement fondre.
Elle est d'ailleurs juste splendide niveau paysages et couleurs !!

Nous avons donc choisi le calme, l'isolement, le chic et la luxure pour 2 petits jours ensoleillés.

Après un réveil matinal, un taxi raté, et un deuxième plus qu'à la bourre, on prend le Betico (cf. le même Vomico que pour Lifou avec papa) pour 2h30 de navigation. Cette fois la traversée est très calme et en plus on est en classe VIP, encore plus au calme.


On arrive en début de matinée sous le soleil dans la baie de Kuto. Je suis déjà ravie et émerveillé.
Les îlots à l'entrée, les pins qui se dressent, les fonds marins qui apparaissent sous l'eau turquoise...





Une navette nous récupère et nous amène au nord-est de l'île en baie d'Oro, là où se situe le Méridien.
Il fait super beau.  On passe un petit pont au dessus d'une rivière turquoise. L'hôtel est planqué dans la verdure, camouflé par les arbres et cocotiers.

A l'arrivée, nos bagages sont transportés dans la chambre, pendant qu'un petit thé glacé nous attend dans le lounge avec quelques paperasses à régler avant d'intégrer ladite chambre. On s'installe donc dans les canapés douillets et sirotons notre thé.


     

Il est temps d'intégrer la chambre. On est un peu maladroit avec notre carte magnétique, mais on s'y fait vite! Lit king size, matelas sur épais, baignoire ouvrant sur la chambre, petite terrasse. Jamais été dans un endroit de ce genre, j'aime déjà !






On file ensuite explorer l'hôtel et la baie au bord de laquelle il est implanté. L'endroit est composé de plusieurs bungalows individuels en bord de rivière ou planqués en hauteur sur des roches. Les bâtiments sont en bois et passent inaperçus au milieu de la végétation.
Super spot. Piscine au bord de la plage, farés-matelas sur la plage, pins colonnaires sur des falaises bordant la baie.









On file ensuite voir la piscine naturelle qui est située à côté de la baie d'Oro. On longe une rivière, puis une plage puis suivons un creek bordé de pins colonnaires jusqu'à cette fameuse naturelle pool.
Il n'y a que nous et un petit groupe de personnes.
C'est splendide. L'eau est glaciale par contre mais remplie de poissons curieux.
On sympathise avec deux mecs qui nourrissent les poissons avec de la noix de coco histoire de les faire s'approcher plus près.












Retour au Méridien sur la fin d'aprem. Et soirée cocktails happy hour dans le ptit salon avec un concert d'Adele en musique de fond...






   




Nous voilà rassasiés, joyeux et amoureux !

Super nuit sous une grosse couette molletonnée.
Réveil matinal pour profiter du buffet à volonté qui va nous faire la journée niveau repas.
   

On se loue un petit booster où l'on tient tout juste à deux, direction les plages et baies du sud.

Baie de St Joseph avec le départ des tours en pirogue



Eglise de Vao

Baie de St Maurice


Splendide baie de Kanumera






On se lance ensuite dans l'ascension du Pic N'Ga, pas spécifiquement haut mais assez pentu.
La vue est magique. On y voit de la baie d'Upi à la baie de Ouaméo. Avec le soleil bien haut et la hauteur, les couleurs et fonds marins se reflètent bien. Une vue à couper le souffle.
















Il est temps de rentrer à l'hôtel se préparer et attendre le départ. Partie de billard et coucher de soleil termineront ce WE en amoureux bienfaisant.