Il s’est donc tourné vers une passion qu’il pratique déjà depuis une dizaine d’années, tueur de poissons.
Bon ok, dis comme ça ce n’est pas glam.
Alors disons, chasseur sous-marin !
Et ici, en plus de tonton Hugues, il a trouvé des copains passionnés avec qui partager cette passion.
Donc, à un rythme frénétique qui pour eux parait insuffisant parfois, ils vont chasser au moins une fois par semaine, à peu près tous les week-ends (quand le temps le permet).
Tout autour de la Grande Terre.
Je vous partage une session chasse comme les autres.
Quoique cette fois on part avec Hugues, Pierre et Clémence sur le petit bolide rouge de Hugues.
On quitte le port de Nouméa et la baie de l’Orphelinat sur une mer d’huile.
Direction la Passe de Boulari.
Les vagues s’écorchant sur le récif de la Passe en vue, on cherche un coin où jeter l’ancre.
Parfois l’eau est tellement claire que l’on a l’impression d’être à 2m au dessus des patates, alors qu’en réalité il y a 8m d’eau nous séparant des ces affleurements coralliens.
Cela m’impressionne toujours autant.
On se jette à l’eau, certains mieux équipés que d’autres.
Certains pour barboter, d’autres pour chasser.
Il n’y a pas foule de vie là-dessous, mais il y a surtout un sacré courant.
On ne restera pas longtemps.
Le temps quand même pour que nos chasseurs ramènent une carangue, un perroquet bleu et un perroquet chocolat.
On s’avance ensuite dans la Passe pour un petit coup de pêche.
Et là Hugues nous remonte un bossu doré.
Il est déjà temps de rentrer vers Nouméa, le vent se lève.
La vue sur la Chaîne de montagnes, la ville à ses pieds est superbe.
On passe à proximité du Phare Amédée, chef lieu des tortues et de l’épave du Toho V, qui se dresse fièrement.
Puis on contourne les baies de Nouméa jusqu’au retour au port.
Chouette matinée du dimanche.
Et parce qu’on ne partage pas chaque sortie, VOICI une compil de quelques sorties chasse des gars.
Avec de belles prises à la clef.