Un archipel de 80 îles à 45min de vol au nord de la Nouvelle-Calédonie.
" And I think to myself, what a wonderful world... "
28 juin 2015
Holidayyyyyyys !!! Discovering Vanuatu Islands
On s'envole pour le Vanuatu dans quelques heures.
Un archipel de 80 îles à 45min de vol au nord de la Nouvelle-Calédonie.
Un archipel de 80 îles à 45min de vol au nord de la Nouvelle-Calédonie.
26 juin 2015
RAINY DREHU ISLAND
JOUR 1
On quitte Nouméa à 7h du matin avec le Betico, un gros bateau orange qui fait la navette entre les îles et la Grande Terre. Direction Lifou ou Drehu en langue kanak. On longe la Grande Terre par le sud, sous la pluie.
1h30 plus tard on quitte la sérénité et le calme du lagon à l’est, franchissant la barrière, vers Maré … le Betico se transforme alors en Vomico pour papa … moi je me concentre pour dormir !
Une horreur ce voyage sur une mer complètement démontée avec une houle monstrueuse, le bateau tanguant un coup à gauche puis un coup vers l’avant, puis un coup à droite …
Heureusement on a un peu de répit avec l’arrêt à Maré, vers 12h. Très jolie île, malheureusement sous les nuages gris. De l’orage est annoncé sur les Iles Loyautés ce soir.
Le Betico reprend sa route vers Lifou, nous déchargeant vers 15h à We … bien entamée la journée !
Il pleut !
On dévore du poulet et du riz dans le seul snack resté ouvert à cette heure-ci.
La nuit va bientôt tomber, on prend la route de chez Bella Patel où l’on va passer 2 nuits, dans la tribu de Luengöni. La plage est superbe, même sous le ciel orageux, eau turquoise et sable blanc immaculé.
Et en plus notre case pour la nuit est toute mignonne !
JOUR 2
Lever matinal sous la pluie. On a tout de même super bien dormi sous la case, le toit absorbant le bruit du déluge. Avec nous, chez Bella, une frenchie-tourdumondiste un peu blasée, une frenchie-expat en Calédo, et deux allemands-voyage au long cours. Très sympas.
Après un rapide tour à la plage de Luengöni pour aller voir les petites tortues qui y ont élu domicile, faisant des va-et-vient dans les algues au bord de l’eau, on part vers l’ouest … en espérant quitter les averses.
Retour à We, puis les plages de Peng et Drueulu. Splendides !!!
Ces tribus sont perdues au bord de l’eau turquoise qui résiste malgré les efforts des gros nuages pour ternir le tableau. Une petite route bordée de cocotiers longe la côte entre la mer et la tribu. Il ne pleut plus, pour le moment. On savoure cette beauté. Sublime.
On retourne sur la côte est, mais par le sud, passant des tribus perdues dans la brousse.
A Mu, on se sent impuissants devant la puissance des vagues s’éclatant sur les falaises de Xodre. Apparemment, ça grouille de requins là-dessous, habitués à dévorer toute la viande balancée par dessus bord lors des fêtes et cérémonies.
On découvre ensuite deux baies similaires mais tout aussi jolies, la baie de Wadra et « j’ai oublié son nom ». On prend les mêmes ingrédients et on admire : sable blanc, eau turquoise, frange de cocotiers, parfois quelques pins colonnaires, manquerait un peu de soleil pour illuminer les couleurs et ce serait parfait.
Puis on retourne à la plage de Luengöni, où je tente une approche des ptites tortues avec la Gopro. J’ai de l’eau jusqu’aux genoux et je les vois à 2m devant moi, je mets la tête sous l’eau et là je ne vois plus rien, la visi est vraiment dégueu ! Deux tortues s’approchent de moi et ont une frayeur en apercevant mes genoux sous l’eau (je peux les comprendre), elles piquent un sprint vers la surface, donc sur moi, je les évite de justesse … autant vous dire que mon père a bien ri devant cette scène cocasse et ridicule d’une grenouille en bikini criant après une « attaque » de mini-tortues.
Rencontre avec Pascal qui est descendu nous voir, curieux de me voir en bikini dans cette eau froide de fin de journée orageuse. Il nous raconte la pêche aux crabes de cocotiers, les tortues sédentaires de ce bout de plage, sa vie de footballeur professionnel avec l’équipe de Tahiti, ses divers voyages, sa retraite ici (trentenaire) et la vie tranquille à jardiner son terrain (plutôt chouette d’ailleurs) ainsi que l’utilisation des pierres ponces ramassées en bord de plage et placées sous le sol des cases permettant ainsi de chauffer le sol par transmission de la chaleur créée lors d’un feu.
Coucher de soleil enflammé.
Il se remet à pleuvoir et plutôt bien. On apprend que Bella ne cuisine pas ce soir. Il est 18h et on n’a rien à manger. Petit dîner au restaurant du coup, pour se réchauffer le bidon. Merci papaaaa !!
JOUR 3
Cette fois direction le nord et la tribu de Hnathalo.
Puis les falaises de Jokin. Un site magnifique, avec en contrebas des patates de corail à perte de vue. Le site est juste magique et donne envie de mettre la tête sous l’eau et d’aller explorer ces patates et trous d’eau. Il doit y en avoir de la vie.
On visite ensuite le Jardin Botanique de Felix Bolé à Mucaweng, en compagnie de Janine sa femme.
Elle nous parle de ses plantes, du travail acharné de son mari à transformer cette jungle en jardin, lequel ressemble toujours à une jungle mais organisée et diversifiée. Mais surtout elle nous parle de la vanille et nous raconte la difficulté à obtenir de bonnes gousses de vanille, un travail sur un an, de patience, d’observation, de sélection. Son mari a développé la culture de plants de vanille sur l’île et maintenant la vanille de Lifou est recherchée ici.
L’après-midi est bien entamée, on n’a pas vu le temps passer, du coup on pique-nique tardivement à Easo, cette fois sous le soleil.
On continue vers le bout de l’île, passant la baie de jusqu’à la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes avec un super panorama sur la baie de santal et le sud de l’île.
On finit la journée à la baie de Jinek, retrouvant nos deux frenchies et les 2 allemands par hasard dans une session de snorkelling au soleil couchant.
Dernière nuit à dans une petite case dans la baie de Santal. On quitte l’île le lendemain à 7h, sous la pluie.
On quitte Nouméa à 7h du matin avec le Betico, un gros bateau orange qui fait la navette entre les îles et la Grande Terre. Direction Lifou ou Drehu en langue kanak. On longe la Grande Terre par le sud, sous la pluie.
1h30 plus tard on quitte la sérénité et le calme du lagon à l’est, franchissant la barrière, vers Maré … le Betico se transforme alors en Vomico pour papa … moi je me concentre pour dormir !
Une horreur ce voyage sur une mer complètement démontée avec une houle monstrueuse, le bateau tanguant un coup à gauche puis un coup vers l’avant, puis un coup à droite …
Heureusement on a un peu de répit avec l’arrêt à Maré, vers 12h. Très jolie île, malheureusement sous les nuages gris. De l’orage est annoncé sur les Iles Loyautés ce soir.
Le Betico reprend sa route vers Lifou, nous déchargeant vers 15h à We … bien entamée la journée !
Il pleut !
On dévore du poulet et du riz dans le seul snack resté ouvert à cette heure-ci.
La nuit va bientôt tomber, on prend la route de chez Bella Patel où l’on va passer 2 nuits, dans la tribu de Luengöni. La plage est superbe, même sous le ciel orageux, eau turquoise et sable blanc immaculé.
Et en plus notre case pour la nuit est toute mignonne !
JOUR 2
Lever matinal sous la pluie. On a tout de même super bien dormi sous la case, le toit absorbant le bruit du déluge. Avec nous, chez Bella, une frenchie-tourdumondiste un peu blasée, une frenchie-expat en Calédo, et deux allemands-voyage au long cours. Très sympas.
Après un rapide tour à la plage de Luengöni pour aller voir les petites tortues qui y ont élu domicile, faisant des va-et-vient dans les algues au bord de l’eau, on part vers l’ouest … en espérant quitter les averses.
Retour à We, puis les plages de Peng et Drueulu. Splendides !!!
Ces tribus sont perdues au bord de l’eau turquoise qui résiste malgré les efforts des gros nuages pour ternir le tableau. Une petite route bordée de cocotiers longe la côte entre la mer et la tribu. Il ne pleut plus, pour le moment. On savoure cette beauté. Sublime.
On retourne sur la côte est, mais par le sud, passant des tribus perdues dans la brousse.
A Mu, on se sent impuissants devant la puissance des vagues s’éclatant sur les falaises de Xodre. Apparemment, ça grouille de requins là-dessous, habitués à dévorer toute la viande balancée par dessus bord lors des fêtes et cérémonies.
On découvre ensuite deux baies similaires mais tout aussi jolies, la baie de Wadra et « j’ai oublié son nom ». On prend les mêmes ingrédients et on admire : sable blanc, eau turquoise, frange de cocotiers, parfois quelques pins colonnaires, manquerait un peu de soleil pour illuminer les couleurs et ce serait parfait.
Puis on retourne à la plage de Luengöni, où je tente une approche des ptites tortues avec la Gopro. J’ai de l’eau jusqu’aux genoux et je les vois à 2m devant moi, je mets la tête sous l’eau et là je ne vois plus rien, la visi est vraiment dégueu ! Deux tortues s’approchent de moi et ont une frayeur en apercevant mes genoux sous l’eau (je peux les comprendre), elles piquent un sprint vers la surface, donc sur moi, je les évite de justesse … autant vous dire que mon père a bien ri devant cette scène cocasse et ridicule d’une grenouille en bikini criant après une « attaque » de mini-tortues.
Rencontre avec Pascal qui est descendu nous voir, curieux de me voir en bikini dans cette eau froide de fin de journée orageuse. Il nous raconte la pêche aux crabes de cocotiers, les tortues sédentaires de ce bout de plage, sa vie de footballeur professionnel avec l’équipe de Tahiti, ses divers voyages, sa retraite ici (trentenaire) et la vie tranquille à jardiner son terrain (plutôt chouette d’ailleurs) ainsi que l’utilisation des pierres ponces ramassées en bord de plage et placées sous le sol des cases permettant ainsi de chauffer le sol par transmission de la chaleur créée lors d’un feu.
Coucher de soleil enflammé.
Il se remet à pleuvoir et plutôt bien. On apprend que Bella ne cuisine pas ce soir. Il est 18h et on n’a rien à manger. Petit dîner au restaurant du coup, pour se réchauffer le bidon. Merci papaaaa !!
JOUR 3
Cette fois direction le nord et la tribu de Hnathalo.
Puis les falaises de Jokin. Un site magnifique, avec en contrebas des patates de corail à perte de vue. Le site est juste magique et donne envie de mettre la tête sous l’eau et d’aller explorer ces patates et trous d’eau. Il doit y en avoir de la vie.
On visite ensuite le Jardin Botanique de Felix Bolé à Mucaweng, en compagnie de Janine sa femme.
Elle nous parle de ses plantes, du travail acharné de son mari à transformer cette jungle en jardin, lequel ressemble toujours à une jungle mais organisée et diversifiée. Mais surtout elle nous parle de la vanille et nous raconte la difficulté à obtenir de bonnes gousses de vanille, un travail sur un an, de patience, d’observation, de sélection. Son mari a développé la culture de plants de vanille sur l’île et maintenant la vanille de Lifou est recherchée ici.
L’après-midi est bien entamée, on n’a pas vu le temps passer, du coup on pique-nique tardivement à Easo, cette fois sous le soleil.
On continue vers le bout de l’île, passant la baie de jusqu’à la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes avec un super panorama sur la baie de santal et le sud de l’île.
On finit la journée à la baie de Jinek, retrouvant nos deux frenchies et les 2 allemands par hasard dans une session de snorkelling au soleil couchant.
Dernière nuit à dans une petite case dans la baie de Santal. On quitte l’île le lendemain à 7h, sous la pluie.
Une île splendide que j'ai eu la chance de découvrir avec (et grâce) à papa !
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Lifou |
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